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Les pensées coquines d'Erik
27 mai 2013

Après le manoir... (Constance et Renaud 2)

eau

 

Après la publication la semaine dernière de ma nouvelle "Un week-end au manoir" rédigée dans le cadre de l'appel à textes d'édilivre, plusieurs lectrices ont exprimé leur frustration liée aux règles du concours qui banissaient toute scèbe explicite. 

Constance et Renaud m'ont donc conté la suite de leurs aventures, beaucoup, beaucoup plus chaudes, que je me suis empressé de coucher sur le papier...

Bonne lecture !

 

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-         Dans deux kilomètres, tu prends le chemin à gauche, indique Constance. Au bout, se trouve une cabane de pêche dont voici la clé.

-         Tes désirs sont des ordres ma belle, répond Renaud avec un grand sourire aux lèvres.

Constance monte le volume de l’autoradio, la voiture entière vibre au rythme des derniers singles à la mode. Elle ondule sur son fauteuil, remontant peu à peu sa jupe. Elle écarte ses cuisses avec indécence. Perverse elle gronde gentiment son amoureux.

-         Mais fait attention à la route, malheureux ! Freine ! Je t’avais dit le chemin à gauche à deux kilomètres. C’est là, tout de suite. Tu es bien un mec toi, tu ne peux pas t’empêcher de mater, hein ! Heureusement que je n’en dirai rien à mon père. Il m’interdirait de monter avec toi.

-         Tu ne perds rien pour attendre, toi ! A ton avis, c’est qui qui va te monter ?

-         Mais qu’est-ce que tu peux être grossier ! On ne t’a jamais appris à être poli avec les dames ?

-         Pfff

Renaud slalome entre les ornières du chemin. Avec ses pneus un peu trop lisses, il ne manquerait plus qu’il s’embourbe… et enlise leur escapade coquine par la même occasion.

Constance poursuit son manège. Elle retrousse sa jupe de manière à ne plus rien cacher de ses bas et glisse une main entre ses cuisses. S'amusant de l'impossibilité de Renaud d'entrer dans la danse, elle poursuit sa provocation en caressant le levier de vitesse de manière plus que suggestive. Pour couronner le tout, elle profite qu'une musique plus douce passe sur les ondes pour gémir en simulant la montée du plaisir !

Renaud hésite à piler sur place pour montrer à cette garce ce qu'il en coûte de jouer les aguicheuses. Mais le sens pratique le rattrape : sa voiture est vraiment trop petite ! Il accélère donc et gère au mieux les dérapages plus ou moins contrôlés. Constance s'est arrêtée. Souffle coupé, elle s'accroche où elle peut. Mais il est fou, ça va se finir dans un arbre ! Dans un dernier dérapage au frein à main, la voiture vient se ranger devant la cabane.

Renaud prend d'autorité la clef posée près du tableau de bord, sort de la voiture et ouvre la porte de la cabane.

- Alors, madame passe la journée dans la voiture où vient-elle rejoindre son peine charmant ?

Ayant repris sa respiration, elle oublie rapidement sa frayeur et va rejoindre son amoureux à qui elle a déjà intérieurement pardonné sa conduite dangereuse.

À peine la porte refermée, il l'enlace et l'embrasse à pleine bouche. Il n'y aurait pas eu ces 24 heures de frustration, elle lui aurait reproché son manque de délicatesse, mais là elle se laisse faire, mieux, elle répond avec ferveur à son baiser en ronronnant de plaisir.

Renaud prend de l’assurance. D’autorité, il trousse la jupe sur les hanches de son amie. Il n’est pas vraiment surpris de se rendre compte qu’elle ne porte qu’un porte-jarretelle en guise de dessous. Il joue du genou pour lui faire écarter un peu plus les cuisses avant que deux doigts prennent possession de son vagin déjà très lubrifié. Constance mordille sa langue tout en déboutonnant sa chemise. Leurs ébats sont plus romantiques habituellement, mais aujourd’hui, ce côté sauvage lui va bien.

Renaud retire ses doigts et lui fait goûter sa propre cyprine. Il défait son pantalon et le laisse glisser avec son caleçon. Il passe une main derrière le genou de la belle et relève la jambe de son amante pour la pénétrer de sa queue bien dure. Il attrape l’autre jambe et Constance se trouve suspendue à son homme, les jambes nouées autour de ses fesses. Renaud l’embrasse sauvagement, donne de violents coups de reins qui  la projette contre le bois de la porte. Il la sent toute accueillante à son désir fougueux. Il aime le frottement de ses bas contre ses fesses.

-         Libère tes seins ! Je veux sentir leurs bouts tendus contre moi !

Constance s’exécute avec plaisir pressée qu’ils soient peau contre peau. 

Après l’excitation des premières minutes, la position se révèle inconfortable. Renaud fatigue et a du mal à aller et venir comme il en a envie. Constance s’accroche à son cou pendant qu’il la porte jusqu’à la table où elle se laisse aller sur le dos. Il la pilonne de plus belle. Il caresse ses seins, les presse, en pince même doucement les tétons. Toute à son plaisir, Constance le laisse faire, les mains accrochées aux bords de la table pour ne pas être emportée par les coups de butoirs. Yeux fermés, elle dodeline de la tête. Elle sent son orgasme venir, violent, impétueux, comme leur ébat. Elle se sent chienne, lionne, femme… Elle se laisse submerger dans un long cri rauque ! 

Renaud la regarde jouir. Elle est encore splendide, délicieuse, merveilleuse ! Il a quelques secondes de retard sur elle. Il va en profiter pour faire ce qu’il n’a jamais osé. Il se retire quand il sent venir son éjaculation et il laisse son sperme maculer sa belle, jaillir sur son ventre, ses seins, sa lingerie. Constance ne se rebiffe pas. Au contraire, elle étale sa semence sur sa poitrine d’un air coquin. Elle le regarde droit dans les yeux, un grand sourire aux lèvres.

-         Eh bien, mon cochon, tu révèles ton côté obscur aujourd’hui. Et ce n’est pas pour me déplaire !

-         Tu es pas mal aussi dans le rôle de la cochonne ! Un bain de minuit dans l’étang s’impose maintenant… même s’il n’est que midi !

 

 

 

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Commentaires
L
Ah !...Voilà qui me plaît davantage mon cher ami ;) Enfin, un peu d'action !...Un vrai plaisir je t'avoue.
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C
Des cochons insatiables! Toujours un plaisir te lire, Erik!
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F
Yes! Un peu d'animalité , de sauvagerie ne nuit pas....<br /> <br /> Tu te lâches de plus en plus Erik, de moins en moins raisonnable.... pour notre plus grand bonheur...
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I
J'aime beaucoup cette version cochonne :-)
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Les pensées coquines d'Erik
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