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Les pensées coquines d'Erik
29 avril 2013

Le couloir

 

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Dans la série « rêves et fantasmes », j’ai tenté de me glisser dans la peau de mon héroïne pour imaginer un rêve érotique très coquin. J’imagine que certaines lectrices se feront la remarque que ce fantasme censé être féminin est somme toute très masculin… Qu’elles n’hésitent pas à me faire part par mail de leurs souvenirs de rêves érotiques : je me ferai un plaisir de les mettre en mots ;)

 

(Pour ceux et celles qui souhaitent être automatiquement informés par mail des nouvelles publications, il est toujours possible de laisser votre adresse électronique dans la rubrique "Newsletter" ci-contre).

 

Déjà cinq mois qu’Alex est parti. Vingt et une semaine que Cathy est seule. Elle se laisse aller, ne se maquille plus, se coiffe a minima, s’habille sans réfléchir avec de gros pulls informes et des jeans trop larges pour elle. Le moral en berne, elle n’a pas le courage de renouer une vie sociale. Elle ne voit plus ses amies, laisse son répondeur assurer l’accueil téléphonique. 

Elle veut se convaincre qu’elle n’est pas mûre pour une nouvelle rencontre, que son corps n’a plus de désir, que sa vie s’est arrêtée avec le départ d’Alex, qu’elle n’est plus qu’une morte vivante. 

Cependant, quand elle dort, son esprit se rebelle. De drôles d’idées se forment dans sa tête. Une véritable obsession en fait. D’habitude, quand elle s’en rend compte dans un demi-sommeil, elle se lève, s’installe devant la télévision et zappe sur les documentaires soporifiques du petit matin jusqu’à se rendormir dans son fauteuil.

Mais cette nuit, elle n’a pas la force de se réveiller. Elle n’a plus envie de résister… La psychologie humaine est si complexe ! Alors, elle se laisse aller. 

Elle s’avance dans la pénombre jusqu’à une porte. Elle l’ouvre et pénètre dans un long couloir. La porte se referme d’elle-même derrière elle, la laissant dans le noir complet. Elle avance à tâtons, se guidant en glissant ses mains sur les murs. Soudain, son poignet effleure quelque chose de chaud, de dur. Elle s’arrête et explore de ses mains cette excroissance qui émerge d’un trou circulaire fait dans le mur. Sans même qu’elle ait besoin de réfléchir, ses mains caressent, coulissent auteur de cet objet de désir, cette verge tendue dans le noir, à sa merci. Elle poursuit son traitement avec entrain, jusqu’à ce que la semence gicle par saccades sur sa chemise de nuit. 

Elle reprend sa progression. A chaque pas, ses mains découvrent une belle queue mâle bien tendue sur chacun des murs. Elle les caresse juste le temps de s’en faire une idée mentale. Il y en a des épaisses et courtes, des longues et fines, des circoncises et des décalottées, des bien droites et des courbes, des glands proéminents et d’autres plus discrets, certains plus odorants que d’autres. 

Elle s’arrête devant un pénis dont le format est particulièrement désirable à son goût. Elle s’accroupit et approche ses lèvres gourmandes. Tandis qu’elle le tient entre sa main, sa langue vient le lécher par petites touches. Puis elle s’avance pour le prendre délicatement en bouche. Elle s’arrête un instant profitant de ces sensations dont elle est privée depuis si longtemps. Puis elle fait aller et venir ce sexe anonyme dans sa bouche, une main enserrant sa base, contre le mur. A défaut de pouvoir caresser ses bourses, de sentir ce fessier masculin sous ses paumes, elle va le goûter. Elle le suce avec avidité, elle ne veut plus prendre son temps. Ca y est, il vient. Elle l’avale consciencieusement. Elle aime ce goût poivré qui glisse dans sa gorge. 

Elle se relève et avance en chantonnant. Le couloir n’en finit pas. Elle effleure ses innombrables queues, toutes au garde-à-vous pour elle, toutes à sa merci. 

Quand enfin, elle en sent une particulièrement longue, particulièrement grosse, elle s’arrête. Elle remonte sa nuisette et se penche vers le mur opposé. Elle prend le mandrin dans sa main et le guide sur sa fente. Elle a beau être très lubrifiée, elle un peu peur. Elle n’a jamais accueilli un engin de ce gabarit. Mais il se glisse facilement dans sa grotte. Elle prend appui sur le mur devant elle pour mieux reculer ses fesses sur ce dard. Elle progresse par à-coups précautionneux et le fait entrer centimètre par centimètre. Sa chair délicate se dilate pour mieux l’accueillir. Elle se sent prise comme jamais, mais c’est elle qui maîtrise tout et elle aime cette sensation. Quand elle sent enfin le mur contre ses fesses, elle s’arrête un instant, délicieusement écartelée. Elle le fait presque entièrement ressortir pour le reprendre en elle, de plus en plus vite, portée par l’envie qui la tenaille. En se penchant en avant, elle découvre une autre queue. Elle la prend en bouche sans plus de cérémonie. Les va et vient s’accélèrent encore. Son désir monte. Toutes ces queues à sa disposition font tomber ses dernières inhibitions. Elle tend les mains à l’horizontale de chaque côté du mur et découvre deux autres sexes qu’elle masturbe en cadence. Quatre beaux sexes pour elle seule, simultanément ! Elle accélère encore, elle a envie de sentir leur sperme, partout, dans son minou, sans sa bouche, dans ses mains, oui, oui, OUI , OUI !!!! 

Ses propres cris la réveillent. Elle est dans son lit, ses draps ont glissé à terre. Un immense sentiment de frustration la submerge. Machinalement, elle glisse une main entre ses cuisses, mais elle aimerait plus, bien plus ! Elle se lève et cherche au fond d’un tiroir qu’elle n’a pas ouvert depuis des années. Mais où est-il ce gros godemichet qu’elle avait acheté en cachette ?   

 

 

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Commentaires
L
Moi je l'adore votre rêve ! Et j'en ai fait pas mal de ce genre, que j'ai parfois tenté de mettre en acte -toutes proprtions gardées certes...Mais je ne suis pas sans savoir que certains de mes fantasmes sont soit-disant "masculins"...Cela dit j'assume parfaitement, et quand c'est le plaisir qui est au bout, masculin et féminin se rejoignent pour le meilleur, non ?...
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C
Quel rêve torride et magnifique à la fois ! Très belle déambulation dans cet interminable couloir aux mille tentations ...
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I
Ce rêve aurait pu être écrit par une femme. J'ai d'ailleurs un fantasme assez similaire d'hommes objets au service du plaisir de ces dames.
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F
Là tu ne vas pas me dire que ce rêve n'est pas tordu!<br /> <br /> Hot, hot! <br /> <br /> Donne-vite l'adresse de ce corridor ....
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Les pensées coquines d'Erik
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